LES LIONNES
le mag
Le programme
16h15 : Coup d'envoi UBB - BRISTOL
16h45 : Arrivée des joueuses
17h25 : Échauffement
18h30 : Coup d'envoi LES LIONNES - MONTPELLIER
20h00 : environ : fin du match
LA COMPO :
L'Interview partenaire :
Alexandre PAROT Président Directeur Général
Peux tu te présenter ?
Alexandre Parot, 47 ans, né à Brive-la-Gaillarde, marié et père de 3 enfants. Bordelais depuis plus de 20 ans maintenant. PDG du Groupe PAROT, distributeur automobile et camions dans le grand sud-ouest
En quoi concerne ton activité professionnelle ?
Le Groupe PAROT existe depuis 1978. 750 collaborateurs répartis sur 29 sites en Nouvelle-Aquitaine et Occitanie. Distribue les marques Ford, Mazda, Fiat Pro, Iveco, MAN, Granalu, Kassborher et ZF. Grosse activité de véhicules d'occasion, y compris toutes marques avec notre filiale Zanzicar.
Quel est ton lien avec le rugby ?
J'ai joué très longtemps au rugby... dès l'âge de 6 ans. Ecole de rugby à Larche (19), puis le CAB (Brive) jusqu'en reichel. Etudiant à Toulouse puis Paris, j'ai joué à Colomiers puis au Racing. Puis Gennevilliers en F1 avant de revenir à Bordeaux et jouer au Stade Bordelais en 2001-2002 et 2002-2003. Et fin de carrière dans le super club de Floirac ! Membre des Olds Lions depuis une dizaine d'années, je suis resté fidèle au SB, où j'ai de nombreux amis. Le rugby est le sport qui m'a construiit façonné et dont les valeurs me portent chaque jour, dans ma vie personnelle comme dans ma vie professionnelle.
Tu es partenaire des Lionnes depuis ... depuis très longtemps...
Pourquoi avoir choisi de soutenir les Lionnes ?
Pour soutenir mon club et le développement du rugby féminin que j'adore et que j'ai découvert grâce aux emblématiques Kika, Marquette, Sophie, Lisa et Cie... qui ont été éducatrices de mes enfants à l'Ecole de rugby du club.
S'il y avait un message que tu souhaiterais faire passer, quel serait il ?
Grrrrrrrrrrrrr !
Que peut on souhaiter aux Lionnes pour cette saison 2023/2024 ?
Des titres, de l'amitié, de la joie.
Merci, allez les lionnes !!!
L'interview : Elsa PEYRAS
Bonjour Elsa, peux-tu te présenter en quelques mots.
J’ai commencé le rugby à Maubourguet (65), poussée par ma mère, ancienne joueuse de rugby.
J’ai vite accroché, j’ai passé mes années cadettes à Tarbes (TPR F), puis fais mes premiers pas chez les « grandes » en 2018, en Elite 1.
Saison riche d’apprentissage, notamment sur les valeurs et l’état d’esprit de cette équipe, mais pauvre en victoire (Seule victoire de la saison, contre Grenoble à domicile).
Je suis arrivée ensuite à Bordeaux, chez les Lionnes en 2019.
J’évolue, en même temps que le club sur ces 5 dernières années, passant d’un statut amateur, vers une « professionnalisation », grâce
au travail des dirigeants et différents staffs qui mettent en place une structure qui nous permet de performer.
En dehors du rugby, je travaille au sein du Groupe Full Ace sur des missions de chargée de recrutement. Entreprise avec laquelle j’ai pu suivre mes études sup, jusqu’à l’obtention cet été d’un Master RH. (Mis en péril par la célébration du titre de championnes de France…)
Concilier vie professionnelle, vie de joueuse de haut niveau, reste-t-il un peu de temps pour autre chose ?
Les semaines sont millimétrées, et tout s'enchaîne assez bien. On va dire que j’ai rarement le temps de papillonner.
Je sais trouver du temps pour profiter de mes amis, et de ma famille.
On sait qu’on passe à côté de beaucoup de choses, mais mes proches me soutiennent à 100%, et sont toujours sur les bords des terrains.
Après, par « chance », le championnat est mal fait, et nous avons pas mal de périodes creuses, qui permettent de recharger les batteries.
Quelle est ta journée type?
J’ai deux organisations différentes, pour réussir à concilier les entraînements quotidiens + les 35h avec le Groupe Full Ace.
Sur les journées où nous avons 2 entraînements, je m’entraine de 11h00 à 13h, puis je vais au bureau de 14h00 à 18h00, pour terminer par le dernier entraînement de 18h30 à 20h30.
Sur les journées où on s'entraîne seulement le soir, je travaille de 8h30 à 19h00, puis je m’entraine de 19h30 à 21h00.
Tu es au club depuis 5 ans. Qu'est-ce qu'il te plaît chez Les Lionnes?
Il y a 5 ans je t’aurais dit que j’aimais ce club pour les bringues du Dimanche soir, et les nombreuses soirées dans notre club house.
Aujourd’hui c’est légèrement différent, on travaille très dur, chacune apporte sa pierre à l’édifice pour faire grandir le groupe. On sent vraiment une émulation, à travers le dépassement de soi, et l’envie de performer, qui tire le groupe vers du très haut niveau.
C’est maintenant dans cette structure que je m’épanouis.
On te sent investi dans tout ce que tu fais. Cette énergie, c'est la jeunesse ? un état d’esprit ?
Je ne pense pas que ça vienne de mon âge, puisqu’il y a des « vieilles » qui ont donné encore plus pour faire évoluer tout ça.
Ça vient surtout de l’état d’esprit que les anciennes ont laissé, mélangé aux nouvelles idées, et façon de faire des nouvelles joueuses.
Un savant mélange, parfois explosif, mais qui a le mérite de fonctionner.
L’évolution du club vient aussi et surtout des joueuses, de l’implication de chacune et de notre volonté de bien faire.
Les dirigeants disent de nous qu’on est râleuses, mais finalement, on met souvent le doigt sur les points à améliorer dans nos quotidiens pour que tout aille dans le bon sens.
Peux-tu nous expliquer la spécificité de ton poste ?
Je suis positionnée sur la troisième ligne cette saison, après un test pas vraiment concluant au talon la saison dernière.
Poste clé dans notre organisation défensive, mais aussi dans les lancements de jeu. Comme Torré le dit si bien, on est des chiens de la casse finalement.
Quel est ton ressenti sur l'évolution du rugby féminin au niveau de jeu et au niveau médiatique ?
Si on regarde en arrière, il y a une belle avancée, les gens nous prennent au sérieux et commencent vraiment à apprécier nous voir jouer, ça se voit, les tribunes se remplissent.
Le niveau grimpe vite, les jeunes qui arrivent sont déjà formatées à du haut niveau, et les étrangères s’intéressent au championnat français.
Le problème c’est que pour voir un match d’Elite, t’as le choix entre venir dans les stades, ou te taper un live Facebook filmé avec un caméscope des années 80 avec les commentaires de ma grand-mère en fond sonore.
Et encore, on est chanceuses à Bordeaux entre Sainte Germaine et Chaban Delmas, mais parfois on joue dans des stades ou même nos copains qui évoluent en Fédérales ne joueraient pas.
- Qu'est-ce qu'on peut te souhaiter ?
Sans hésiter, de réussir à aller chercher un 2nd titre avec ce Groupe.
Et peut-être un peu moins de conneries au taff, si je ne veux pas que M. Laporte me mette à la porte
Histoire de ...
Le 50/22
Si le coup de pied est tapé avant la ligne des 50 mètres du botteur et sort en touche dans les 22 mètres adverses indirectement - après avoir rebondi dans les limites du terrain - le botteur réalise un 50/22. Son équipe récupère ainsi le gain de la touche à l'endroit où le ballon est sorti.
Pick and go
Dans un regroupement, le dernier joueur lié peut choisir de ramasser - pick - le ballon puis avancer - go - droit devant soi pour trois raisons : le ballon est ralenti; le regroupement est proche de la ligne d'en-but; ou lorsque l'attaque veut concentrer la défense avant d'écarter le jeu.
Le Déblayage
Avec le nombre grandissant de rucks offensifs, les joueurs au soutien s'attèlent à déblayer - ou nettoyer - le ruck. Ils écartent et repoussent les adversaires qui cherchent à s'emparer du ballon ou à ralentir sa sortie. Les soutiens doivent rester sur leurs appuis, entrer dans l'axe du ruck et ne pas déblayer au niveau du cou ou du visage de l'adversaire.
Le Grattage
Dans les rucks, les défenseurs ont une fraction de seconde pour gratter le ballon et le récupérer .Il doit lâcher l'attaquant s'il est le plaqueur , venir dans l'axe du ruck et rester sur ses appuis sans mettre ses coudes au sol au risque d'être pénalisé.