RUGBY Adèle Besson : « le rugby féminin va dans le bon sens »

Portrait d’une jeune cantalienne qui a débuté le rugby au collège et qui, désormais, s’éclate chez les Lionnes du Stade Bordelais. Son nom : Adèle Besson.

Rien ne la prédestinait à faire du rugby. En effet, dans sa famille on « était plus foot » sourit Adèle Besson. Âgée aujourd’hui de 21 ans, la jeune Adèle a commencé le rugby du côté de Saint-Cernin : « j’y suis allée avec des copines (UNSS) et j’ai tout de suite accroché. Il y avait une bonne ambiance, et le jeu m’a plu ».

 

Aurillac puis Bordeaux :

 Par la suite, elle prend la direction du Stade Aurillacois (2018), avant de rejoindre les Lionnes du Stade Bordelais en 2021. L’occasion de prendre de l’épaisseur et de jouer au plus haut niveau national féminin. Évoluant au poste de 3ème ligne, et de 2ème ligne, Adèle se plaît en terre girondine. « À l’époque, c’est quelqu’un du club qui m’a contacté pour que je rejoigne Bordeaux. Je ne connaissais pas la ville, mais j’étais très attirée par elle, et je ne regrette pas mon choix, j’y suis très bien ».

 

Entraînement au quotidien :

Adèle ne possède pas le statut de joueuse professionnelle, elle fait des études à côté. Malgré tout, le travail est intense « on s’entraîne tous les jours. J’ai, donc, des horaires aménagés ». Et de se projeter vers l’avenir pour celle qui a connu la joie d’une sélection en équipe de France U20 en 2023. De quoi regarder vers l’équipe première : « si cela arrive, tant mieux bien sûr, mais pour le moment je suis focalisée sur mon club avec l’envie de bien faire  ». Et l’envie de revivre l’euphorie de l’an passé : en effet, son équipe a été sacrée champion de France contre Blagnac.

 

 Une belle évolution Mais le chemin est encore loin : « le rugby féminin se professionnalise de plus en plus, cela va dans le bon sens. Le niveau s’élève chaque année, les médias s’intéressent de plus en plus au rugby féminin et c’est une bonne chose ». Prochain match de championnat pour les Lionnes : le 12 mai contre Lille. Bordeaux est 1ère de sa poule. Dans l’autre poule, c’est Toulouse qui « mène la danse ». En attendant, son équipe est qualifiée pour les demi-finales de la coupe de France qui auront lieu à la mi-avril. 

                                                                                                                                 Nicolas GASTA

                                                                                                                                 La Voix du Cantal