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LES LIONNES
                                     le mag

 

Le programme

10h30 : Arrivée des joueuses

13h30 : Ouverture des portes (entrée unique à la place Johnston)

14h : Échauffement

15h : coup d'envoi

16h45 : environ : fin du match

17h30 : Fermeture des tribunes

LA COMPO :

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L'Interview partenaire : 

Cédric ESTEVE Gérant MOBIL AQUITAINE 33

Peux tu te présenter ?

Cédric ESTEVE, 43 ans né à Toulouse, marié 2 enfants ancien policier municipal, maintenant je suis gérant de mon entreprise MOBIL AQUITAINE 33, de 8 ans implantée sur la commune du TEICH au bassin d’Arcachon qui compte 1 salarié et un employé saisonnier.

En quoi concerne ton activité professionnelle ?  

Mes domaines d’activités sont :

Le transport de mobil home en convoi exceptionnel, la vente et rachat de mobil home, l’installation de la climatisation réversible, installation de mobil home.

Je m’occupe de tout et avec mon épouse qui m’épaule sur l’administratif et la comptabilité ainsi que sur les transports.

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Quel est ton lien avec le rugby ? 

Le sport fait partie de ma vie depuis mon adolescence, à cette période je faisais du Handball sur Toulouse où j’ai pu pratiquer en club et toucher le sport étude, une année car ensuite je me suite blessé au genou et c’était fini. 

Après quelques années, je me suis dirigé vers le rugby à l’âge de 22 ans en commençant à LACANAU en série, par la suite je suis passé par LEGE CAP FERRET (5ans) où nous avons varié dans les niveaux de l’honneur à la 1 série, Martignas (2 ans) promotion et honneur, MERIGNAC (2ans) honneur et fédérale 3, et ensuite j’ai fait un passage sur Bruges pour finir à l’ASPTT Bordeaux. 

J’ai toujours aimé l’esprit d’équipe et la cohésion, que ce soit au Hand ou au Rugby. 

Je trouve l’évolution du rugby bonne en général. Concernant les pros, je pense que cela est très compliqué pour eux de maintenir cette cadence pointue, mais sur l’amateur l’évolution me semble bien pour porter ce sport sur le long terme qui peut donner la chance à n’importe quel joueur.

Malgré, cela je pense qu’à certains niveau, il faudrait revenir à des valeurs de base et un état d’esprit plus simple au sens large, comme on avait avant, (les soirées, le partage entre copains, le soutien..)

Tu es partenaire des Lionnes depuis 5 ans . Pourquoi avoir choisi de soutenir les Lionnes ?

Je me suis rapproché du Rugby féminin, par le biais de HASSAN, il y a maintenant 5 ans, lorsque mon épouse emmenait nos garçons au stade bordelais.

Il m’avait parlé des lionnes en me présentant une plaquette pour faire du partenariat et connaissant un peu les filles, quand je jouais à l’ASPPT, je me suis dit pourquoi pas ! 

Et depuis, je partage cette aventure avec des amis, copains et des personnes qui je n’aurais jamais espéré rencontrer qui sont venus nous rejoindre avec toute simplicité. 

Je trouve le jeu du Rugby Féminin plus fluide, plus simple et ça joue !! Je suis vraiment surpris par la structure mise en place pour les encadrer et les moyens pour les accompagner dans leur évolution. 

Aujourd’hui, le sport féminin monte en puissance, mais pas encore assez, et je suis fier de pouvoir partager et aider toutes ses joueuses qui composent l’ensemble des Lionnes. 

Voir certaines d’entre elles arriver au niveau international et d’être championne de France ! C’est notre victoire aussi. Chaque moment sur le terrain, je le vis comme si je jouais.

S'il y avait un message que tu souhaiterais faire passer, quel serait il ?

Mon message que je voudrais passer, est simplement de se souvenir d’où on vient et de garder la tête sur les épaules et de continuer à jouer avec le cœur !

Que peut on souhaiter aux Lionnes pour cette saison 2023/2024 ?

Ce que nous pouvons souhaiter cette année pour tout le monde est bien sûr d’aller le plus loin possible, c’est-à-dire de défendre le titre !!

 

Merci, allez les lionnes !!!

L'interview : Agathe SOCHAT

Bonjour Agathe, peux-tu te présenter en quelques mots.

Agathe Sochat , 28 ans , joueuse des lionnes au poste de talonneur ! C’est ma 7eme saison au club.

 

Capitaine des lionnes, championnes Elite 1 en titre 2023, internationale française et nommée meilleure joueuse internationale française, peux tu nous expliquer ton parcours ?

J’ai commencé le rugby a l’âge de 4 ans a l’USA limoges ! A 18 ans j’ai voulu tenter l’aventure du haut niveau et je suis venue aux Lionnes du stade Bordelais. J’y ai connu mes premières sélections internationales d’abord en -20ans puis dans le XVFrance féminin en 2016. 

En 2017 j’ai décidé de partir du côté de Montpellier pour évoluer sportivement pendant 4 saisons. 

Les raisons familiales et l’amour de ce club m’ont fait revenir en 2021 au stade bordelais avec la volonté d’amener ce club au plus haut niveau français ! 

L'actualité rugbystique a été très intense depuis septembre, coupe du monde masculine, côté féminin différents rassemblements et le WXV en Nouvelle Zélande. On voit un réel engouement du public, un public d'ailleurs très féminin. Comment le perçois-tu en tant que joueuse et fan de rugby ?

En tant que joueuse c’est assez impressionnant de voir l’évolution. Si on arrive à prendre du recul , lors de mes premières sélections ont était relativement peu suivies. Aujourd’hui on sent que le public est derrière nous, et je pense que l’engouement n’en est qu’au début !

 

Quel est ton regard sur l'évolution du rugby féminin ?

Comme je le disais l’évolution du rugby féminin est considérable sur les 10 dernières années. Je pense que pour encore faire évoluer cette pratique cela passe évidemment par les écoles de rugby. On voit de plus en plus de petites filles qui jouent, et qui formeront l’élite de demain ! 

L'actualité rugbystique a été très intense depuis septembre, coupe du monde masculine, côté féminin différents rassemblements et le WXV en Nouvelle Zélande. On voit un réel engouement du public, un public d'ailleurs très féminin. Comment le perçois-tu en tant que joueuse et fan de rugby ?

En tant que joueuse c’est assez impressionnant de voir l’évolution. Si on arrive à prendre du recul , lors de mes premières sélections ont était relativement peu suivies. Aujourd’hui on sent que le public est derrière nous, et je pense que l’engouement n’en est qu’au début !

Quel est ton regard sur l'évolution du rugby féminin ?

Comme je le disais l’évolution du rugby féminin est considérable sur les 10 dernières années. Je pense que pour encore faire évoluer cette pratique cela passe évidemment par les écoles de rugby. On voit de plus en plus de petites filles qui jouent, et qui formeront l’élite de demain ! 

 

Si tu avais un message à faire passer ...

Venez nous voir jouer, nous soutenir. Pas seulement en équipe de France mais également en club! Seul le public pourra nous faire passer un cap dans la visibilité et par conséquent améliorer nos conditions d’entraînement .. aujourd’hui sachez qu’à part les internationales françaises les autres joueuses qui composent l’équipe sont amatrices. Ça veut dire travail ou étude la journée et entraînement le midi et le soir. Des conditions difficiles … 

En plus je vous promet que vous allez vous régaler ! 

 

Côté terrain, vous êtes championnes de France Elite 1 en titre. Peux-tu revenir sur ce titre ? Beaucoup d'émotions j'imagine ! 

Énormément d’émotions. J’ai eu beaucoup de mal à réaliser ce que nous avions fait. Pour moi ça me paraissait presque irréel d’arriver à être championne de France d’élite 1 avec ce club (avec lequel j’avais connu la descente en 2014). C’est beaucoup de bonheur et de fierté . 

 

Un titre à défendre, vous serez attendues sur tous les terrains. Comment l'équipe le vit-elle ?

Je n’aime pas forcément l’idée de « défendre » un titre. Celui là, championnes de France 2023, est à nous , personne ne pourra le voler. Par contre cette victoire nous donne un statut à assumer, en tout cas des performances à aller chercher. Notre ambition est évidemment d’aller gagner un nouveau titre pour vivre à nouveaux de telles émotions, et cela nous donne une motivation au quotidien pour se dépasser et performer les weeks end.

 

Que peut-on souhaiter aux Lionnes ? et à titre personnel ? 

Les ambitions personnelles et collectives se rejoignent! Une saison pleine, à la fois que la qualité du jeu que l’on veut produire mais également sur notre vie d’équipe qui est quelque chose d’essentiel pour nous .

Histoire de mêlée

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Avant, ils étaient tous avants ! Ainsi pourrait-on résumer un match de rugby sur le terrain du légendaire collège de Rugby. Le possesseur de la balle stoppé par les adversaires se débattait dans une gigantesque mêlée appelée « scrum », une altération du mot « scrim » qui veut dire enchevêtrement.

On se souvient qu’un stratège du collège de Rugby trouva plus pertinent pour relancer le jeu de placer un homme à l’arrière du terrain (back). Puis, pour exploiter les pans entiers du terrain non occupés, de décrocher des joueurs. Un joueur proche de la mêlée et un autre un peu plus éloigné sont devenus la paire de demis. Ensuite, ceux qui étaient aux trois quarts du chemin entre les avants et l’arrière ont gardé ce nom « fractionné ». Les Gallois ajoutèrent même un joueur supplémentaire au centre du terrain, ce qui fera, au final, deux trois-quarts centre.

Tout cela pour rappeler qu’avant ces évolutions stratégiques, le rugby était une immense mêlée générale, pas très éloignée d’une bagarre générale. Ces enchevêtrements étaient souvent violents, sans véritable règle établie ; ils permettaient à la centaine de participants de s’expliquer sans vidéo ou même une remarque du referee. 

Il faudra donc patienter jusqu’à 1846 et la rédaction des 37 premières règles édictées par le collège de Rugby pour y voir un peu plus clair. L’essentiel est gravé dans le marbre ! Des passes en arrière, marquer un essai puis le transformer, le tenu et sans doute la règle la plus importante pour clarifier tout ça : le hors-jeu. Mais il y avait aussi à l’époque des règles sympathiques qui recommandaient (ça ne semblait pas être une obligation) aux joueurs de ne pas grimper sur les barres de but afin d’intercepter le ballon.

Une première mêlée structurée dans l’histoire du jeu

Enfin, nous y voilà, une première mêlée structurée dans l’histoire du jeu. Comme on le dit encore aujourd’hui, le jeu appartient aux joueurs. Les règles évoluent par l’action des joueurs et l’institution n’a d’autre choix que de réfléchir à des règles assurant la protection du joueur et la clarification du jeu. Mais il s’agit aussi de le dynamiser tout en conservant son esprit : un sport de combat pour conquérir loyalement le ballon et gagner du terrain.

Il est établi que le rugby se joue à 20 puis à 15 en 1875. La notion d’avant et d’arrière est désormais solidement ancrée sur les terrains. Il faudra pourtant encore attendre le XXème siècle pour universaliser une nouvelle règle : nous sommes en 1922, le législateur impose une première ligne avec obligatoirement trois joueurs : un pilier gauche (n° 1), un talonneur (n° 2) et un pilier droit (n° 3) dans la numérotation actuelle, ce qui ne fut pas toujours le cas. Ainsi on voit des combinaisons apparaître : 3,4,1 ou 3,2,3 avec aujourd’hui 3 lignes parfaitement identifiées qui se nomment, sans réelle surprise, la première ligne, la deuxième ligne et la troisième ligne !

Ce que les anciens considéraient comme une simple remise en jeu à l’instar d’une touche ou d’un renvoi va en réalité devenir une phase culte du jeu de rugby.  D’une simple remise en jeu donc, au fil des décennies, cette phase de jeu est devenue le symbole du combat collectif. La poussée et la conquête du territoire pour quelques centimètres, la défense de la ligne d’en-but au courage.

No scrum, no win

Aujourd’hui, on peut dire que la mêlée est dans une nouvelle phase d’évolution, moins pittoresque ou énigmatique mais plus sécurisée et plus rapide. L’objectif du législateur est d’augmenter le temps de jeu effectif. Une mêlée écroulée est une mêlée à refaire, donc une perte de temps. Est-ce une fin inéluctable programmée pour cette phase de jeu ? Les Anglais ont déjà répondu à cette éventualité il y a 150 ans avec cette phrase : « No scrum, no win ! » ou, dans la langue de Molière : « Pas de victoire sans mêlée dominatrice ! »

À savoir

  • 1871 : Le croc-en-jambe est remplacé par le plaquage. Et l’en-avant est sanctionné par une mêlée

  • 1872 : Règle du tenu conduisant à une mêlée

  • 1893 : Interdiction du pied levé avant introduction en mêlée

  • 1922 : Trois joueurs doivent constituer la première ligne

  • 1982 : Le ballon devient plus ovale et s’allonge légèrement

  • 1989 : Interdiction de tourner volontairement une mêlée, mêlées effondrées à refaire

  • 2009 : Sur mêlée, les défenses doivent être placées à 5 mètres des pieds du dernier joueur de la mêlée

Les Lionnes Rugby

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